20/01 "i believe i can fly"

Ambiance mitigée pour ce départ. Fait pas chaud ; va t'il pleuvoir ou pas ? Au final la pluie n'est pas tombée, elle.
Benoit, François, Alex, Jean-Marie et moi-même au départ pour rejoindre l le départ de la Ballancourtoise, en suivant les bord de l'Essonne. C'est gras, mais juste en surface, sur une couche dure. Ce détail aura son importance.
Première arrêt technique sur crevaison pour JM à Vert-le-Petit, sa caille, puis nous nous retrouvons sur le départ du tracé du 55Km pour découvrir un single tout en technique, en montée comme en descente. Petit raidar, sa patine, sa monte pas jusqu'en haut, enfin sauf pour le vélo de Benoit ; lui par contre, repart sur les genoux dans le sens inverse. Si y avait pas le caillou, il descendrait peut être encore. Quelques hectomètres plus loin, dans un ultime effort pour gravir une bosse, nous entendrons son short mourir dans un déchirement plaintif. Quand il passe les watts, il fait pas semblant.
Nous continueront sur se petit single qui vaut vraiment le coup, pour en rejoindre un autre sur les hauteurs. Sa commence bien, petite cote qui fait oublier la température, puis engageons un nouveau single et arrivons sur ce que nous pourrons appeler un dénivelé négatif franc.
Petit commentaire d'Alex : "Je connais, à chaque fois y des problèmes ici, ça fait des dégâts."
Mouais, mais nous on est l'ASL. Je m'engage donc dans cette petite descente (par la longueur, pas par la pente) avec en point de mire la grosse marche composée de rochers et son arbre en sortie. De toute manière, pas le temps d'arriver jusque là, la roue arrière ayant décidé de vouloir doubler celle de devant. Nous constaterons que le détecteur de chute avec envoie d'un appel d'urgence du Garmin fonctionne très bien. JM tente tout de même sa chance ; c'est propre et en finesse sur le passage de marche, malgré qu'il ne l'avait pas vu avant.
Du coup, Benoit se lance, mais lui non plus n'a pas vu la marche. Détail qui à tout son importance pour la suite. Il commence par tracer dans la pente, avec son pneu arrière, une belle virgule telle celle dans un slip un jour de gastro. La vitesse augmente, la trace dérive sur la gauche là où elle est la marche est la plus haute (un bon 50cm). C'est quand les 2 roues non simultanément plus touché le sol que tout ça c'est joué. Ca passait, c'était splendide et on en aurait parlé longtemps, sauf que voyant l'arbre arriver, il  a eut un transfert de masse sur l'avant. Je ne sais pas si c'est la réception en OTB ou l’arrêt dans l'arbre qui a été fatale pour la clavicule. L'arbre va bien , aucun dommage, par contre nous avons écourté la rando pour un retour par le chemin le plus direct.
Pour l'heure, le bras est toujours accroché mais ne veut pas prendre certaines positions. Ce qui est rassurant, c'est que les vacances au ski approches, il pourra se reposer. COURAGE.
Une sortie à refaire, cet été et en évitant se passage, car elle semble très prometteuse.

Ah Ah, je vous l'avais dis que cet arbre était mal positionné et qu'il aurait gêner ma course.

Sinon mon short ne s'en est pas remis et quand à l'épaule, elle n'arrive pas à monter à la verticale (ouf c'est le bras gauche et pas le droit de l'apéro). on verra ce que dira le médecin mais je penche pour une accromio

Sortie à refaire et merci pour le retour.